Les résidences seniors répondent à une forte demande de logements adaptés pour les seniors. Toutefois le montant des loyers et des services proposés reste encore trop élevé pour de nombreuses personnes âgées. C’est tout un marché qui doit se réinventer face à la crise immobilière de 2024.
Le marché des résidences seniors continue d’évoluer en s’adaptant à la crise immobilière. Pour rappel, les résidences seniors s’adressent aux personnes âgées encore autonomes ; elles ne sont pas médicalisées, à la différence des maisons de retraite (EHPAD).
Ces logements proposent de nombreux services spécialement adaptés aux seniors, qu’ils soient optionnels ou non, et peuvent employer jusqu’à 20 salariés par établissement. A titre d’exemple, le groupe Domitys qui est le leader sur ce marché, avec un positionnement haut de gamme, affiche un tarif moyen de 2320 € par mois comprenant le loyer, la restauration et plusieurs services.
Des investissements également en chute libre
Les investissements en 2023 se sont également effondrés de par la conjoncture immobilière : seulement 100 millions d’euros ont été investi en 2023, contre 580 millions en 2022 et un plus de 900 millions en 2020 (source Colliers).
Une demande pourtant toujours en croissance
En dépit des restrictions financières, en 2030, les personnes âgées de plus de 65 ans seront plus nombreuses que les moins de 20 ans en France. 8% de la population française sera âgée de plus de 80 ans. Cette évolution va radicalement impacter la société Française et va considérablement augmenter les besoins en soins de santé et en aides aux personnes âgées.
Des offres de logements qui s’adaptent
De plus en plus d’alternatives apparaissent en parallèle des résidences seniors avec la même approche de logement dédié avec des services mais avec des frais plus réduits. On peut citer les colocations seniors, les colocations intergénérationnelles ou encore les béguinages. Tous ces types de résidences visent à mutualiser les services communs tout en gardant un lien social et communautaire fort.
Sources : les échos